mardi 28 juin 2011

Des bouts de choses, de janvier à Mai


Mai à Montpellier, l'école Espagnole à la réception.

Mai à Montpellier, des intersaisons variables...


Février à Guillestre, une fort belle montée, fort fort ventée !

Février à Guillestre, une crête non moins ventée. Mais c'est l'arrivée ! Bon on a pique-niqué plus bas...

Février en rentrant de Guillestre, Curbans vu de l'autoroute Saulce-Aix ! Oui messieurs !

mercredi 12 janvier 2011

Janvier par chez nous

Et voilà, c'est l'hiver, les jours sont courts, le moral aussi. Mais heureusement, le Sud a plus d'un tour dans son sac pour vous décontenancer et vous faire perdre vos repères...

Récit d'un premier de l'an :

Fouuuuuu on cuit sur cette falaise... à moins que ce ne soit le repas de réveillon d'hier ? Je peux quand même pas enlever mon T-shirt... Un 1er Janvier, ça ferait désordre. Ah mais c'est qu'il fait quand même VRAIMENT CHAUD... bon beh torse nu un 1er janvier alors, tout va bien...

Tandis qu'en dessous de Florian qui sue à grosses gouttes dans le 6c+ (pas moins) Gwendoline la frileuse se la raconte à donf à grand coup de doudoune sans manches (dans les buissons, ya moins de soleil, si, si). Un oeil avisé de faucon ne manquera pas de remarquer qu'elle porte des lunettes d'assurage : un gadget bien pratique pour avoir l'air d'une grand mère avec une corde, mais qui ne se tord pas le cou pour voir son partenaire ! Attention toutefois, une accoutumance est nécessaire pour utiliser ces petits prismes sans avoir le mal de mer...

Suite à cette séance un peu trop tiède pour la saison (mais je peux pas passer à côté du plaisir de dégoûter tous les parisiens et autres bretons-lyonnais), retour aux choses sérieuses auprès de Saint Queyras, toujours un peu moins plâtré de nuages grisâtres que les autres massifs, et qui nous tend ses pentes. Après une petite semaine de redoux, il faut monter à St Véran pour trouver une neige dure un peu plaquée mais néanmoins de fort bon aloi et un soleil de inespéré qui nous rappelle un 1er de l'an passé... Un coup de poker immonde, quand on sait que la météo était tellement incertaine que Gautier le collègue dubitatif est resté faire le cartésien à Montpellier sous la flotte, pendant qu'on se gavait de soleil, d'espace et de vent à un jet de pizza de la frontière italienne.

Gwendoline trouve que la route est longue, et c'est pas forcément la seule. Un long plat à flan de vallée nous a déjà bien entamés, et mes chaussures neuves ont déjà eu le temps de me faire regretter d'avoir snobé la taille au dessus.

Et pendant ce temps Florian trace dans la pentinette à 15°. Prudence oblige, pour éviter les versants exposés.

Et tout vient à point à qui pousse sa monture : le sommet gravi à grand renfort de cuissots se devine à gauche de la grosse dent de rocher. Et histoire de se venger un peu, pan ! Des zig zags effrontés sur cette belle couche de neige froide qui n'avait rien demandé. Ah bah ouais mais bon, si Florian va au milieu, je prends la gauche et Gwen cherche LA zone de poudre un peu plus à droite (en regardant du haut vers le bas bien sûr).

Bon, on a pas pris de photos dimanche parce qu'il pleuvait tellement qu'on est rentrés bricoler des placards à Montpellier (prononcer Mommpéliéheu, à la localeu).













jeudi 16 décembre 2010

37 rue Proudhon, 34000 Montpellier

On entraperçoit la terrasse à travers la salle à manger. Et vous pouvez remarquer la très noellesque composition bougiale. Dépechez vous d'en rire, avant que je ne vous en offre une à Noël...
Le salon aux moultes canapés. On aurait dit qu'il était plus grand avant d'y mettre les meubles. Mais comme aucun de nous deux ne veut se séparer de son canapé, on a toujours pas la place de mettre un clic clac en plus pour les invités. Il faudra se serrer sur le canapé rouge qui se transforme en lit pour 1,5 personne. Oui, mais les amateurs éclairés l'auront noté, il y a un tourne-disque ! Par contre j'espère que vous détestez pas les vinyls crachotants des beatles. Bon sinon, il y a encore 10m2 de terrasse.

Et ça c'est la chambre de la beste. Bon, ya pas encore de lit parce qu'il faudrait en acheter un tu vois, et puis pour ça il faut y aller et bon, le matelas par terre, bah en fait ça va pas mal quoi. Et puis les magasins le samedi, bof, quoi. Ah oui, parce qu'il y a de la neige là en montagne alors forcément, ça motive moins. Par contre, les dalles en pierre, ça sera frais l'été, mais ça sera aussi frais l'hiver... Bref ça pèle pas mal en fait dans cette bâtisse. J'envisage de convaincre le proprio d'y installer un pti poêle à bois. Mais en attendant, nos pauvres grille-pains nucléaire ne font pas franchement l'affaire... Si vous venez en hiver, amenez un bon duvet.

Quand même, je trouve l'appartement chouette, quartier des beaux arts, s'il vous plaît !
Merci aux collègues pour les tours de cartons, à Emilie ma coloc pour les meubles et à Kiabi pour les costumes.


samedi 11 décembre 2010

Je viens de lire un article sur Rue 89 qui m'a fait penser à bien des situation autour de moi, et je t'envoie le lien : http://eco.rue89.com/2010/12/09/le-cafard-des-trentenaires-dores-est-il-indecent-179873 A lire ça, on décolle ! Des jeunes adultes qui se trouvent vides de sens dans la situation où ils se sont eux même mis. On dirait que le bonheur ne vient pas comme récompense au bout du parcours universitaire difficile. Ah, le mythe du chemin de croix... Ni pour corroborer le fait d'avoir fait le "bon" choix (le doute devenant une sorte de punition injuste de s'être trompé). On ne se connaît pas. On ne se connaît jamais. Il n'y a pas une place dans le monde où nous correspondons en tout point comme la dernière pièce du puzzle s'encastre parfaitement. On n'est que nos choix et surtout nos envies. Plutôt que d'attendre la plénitude comme récompense d'un parcours difficile, autant la chercher en essayant de participer au monde. Avec ses possibilités, ses connaissances, son bagage, son envie d'apprendre. On n'a jamais rien conquis définitivement, on ne peut dons pas être jaloux de l'accomplissement des autres. On fait notre chemin à notre rythme, nos expériences, nos essais, on va essayer d'aller vers ce qui nous branche. Si on admet que nous sommes différents, comment pourrait-on trouver le bonheur sur un chemin consensuel créé par l'agrégation des désirs de nos proches, dans un concept de normalité sociale ? Nous, admirateurs de l'excellence académique, devons apprendre à oublier ce qui brille, les ors de la République, les honneurs inventés par des maîtres à la limite totalitaires pour s'assurer dans un conditionnement scolaire, la loyauté de serviteurs suffisamment intelligents pour pouvoir le menacer. Il faut laisser ces mirages d'honneur éthique puant le formol, pour aller vers la construction d'un bonheur original et personnel. Avec sa part de subjectivité, d'utopie, de belles idées, d'empiètement sur les plates bandes des autres, de besoin d'aider, de besoin d'amour, de besoin de reconnaissance, assumé, jamais honteux, en faisant confiance à ceux qui nous aiment pour trouver une personnalité intéressante et une compagnie agréable dans cet amas de contradiction.

samedi 5 juin 2010

Bon goût et jugements sur le physique

Ahhh les lunettes !
On me fait remarquer en commentaires, que la tondeuse n'a pas agit que sur ma capillarité débordante, mais aussi sur la monture de mes bécicles.
Singulière remarque que voilà ! En fait un simple et futile souci d'esthétisme m'interdit de porter de grosses montures avec des cheveux très courts... Sinon, cela donne à peu près ça :


Pas franchement chouette, n'est-ce pas ?

Et pour les petits malins qui se demanderaient si les lunettes agissent sur les grimaces, les commentaires sont là pour ça, si vous n'avez pas peur des redites.
M'enfin, vous avez le droit de trouver qq chose d'un peu plus original !

vendredi 28 mai 2010

capillarité radicale

Un bête accident de tondeuse et l'occasion de faire un avant/après...

Avant :



Après :
Frais pour l'été !

samedi 15 mai 2010

les falaises de Buenos Aires

Enhardi par cette expérience réussie de survie en milieu hostile (lors d'une exploration du delta du Rio Parana dans l'épisode précédent, je suis entré en contact avec une araignée qui nous a semblé très grosse, ou alors c'est qu'elle était très près, n'empêche) je me joignis à un groupe de grimpeurs qui allaient tâter du cailloux sur le site d'escalade le plus proche de Buenos Aires. À 4h de bagnole, une paille !



Sur la route, plate, qui traverse la pampa, plate, on double des voitures de collection :

Et là, surprise, je me retrouve dans la même sierra où j'avais échoué, par erreur me semblait il, il y a 4 ans. Et bien non. ces 20 voies de 10 mètres sont bien LE spot de grimpe de la région. Non, en effet, pas vraiment un pays pour les mordus de dénivelé, je vous le confirme. Même le fond de la mer pourtant proche est en pente douce ! Une Belgique grande comme la France et sans les moules frites ni le chocolat ! Mais brisons là ces critiques sans objet puisque ces quelques mètres de caillou, m'ont laissé un fort bon souvenir.


Voici la légère dénivellation qui abritera nos ébats digitaux.

Et en effet, inséré dans ce petit groupe de jeunes gens forts sympathiques, j'ai retrouvé les joies de l'abrasion totale des empreintes digitales, des bas de voies trop exigus où tout le monde se marche dessus, des charges douloureuses sur réglettes infâââââmes, et plus important de la bière d'après effort et du gros BARBECUE qui va avec ! Cette nuit là, quand je me suis vaguement traîné à mon duvet, j'ai pas pu m'endormir avant quelques heures, le temps de digérer un peu les 4 steaks qui luttaient pour leur espace vital dans mon estomac.


Le lendemain matin, les protagonistes, encore sous le coup de la bombance de la veille, ne s'approche qu'avec respect et tremblements du barbecue idolâtre...

Après les croissants + maté du lendemain, on ramène les consignes à l'épicerie du pueblo. Avec les thunes récupérées, on a pu se payer l'essence du retour à la capitale ! Pourtant l'essence, est pas spécialement bon marché ici, c'est vous dire le nombre de consignes... On était 14 grimpeurs/euses quand même !


Donc dimanche : fin de polissage des doigts, d'empoussiérage des vêtements, de griffures dans les ronces du sentier d'accès,mais surtout et aussi quelques belles lignes ardues qui se laissent gravir après quelque résistance et qui redonnent le moral !


Agustin aux prises avec un surplomb particulièrement arrogant suivi d'un réta lisse qu'il arrivera malgré tout à réduire. Le secret : sortir les fesses par tous les moyens, technique dite de la limace.


Retour quasi gratoche (vous avez suivi l'histoire des consignes) et pour la consommation de l'équipage, quelques litres de maté bien serrés : il fallait finir ensemble le paquet commencé ensemble, histoire d'éviter tout favoritisme. C'est donc en tremblant de matéine que je suis rentré à la maison. Pas pu dormir avant 4h du mat' tellement l'air pur de la sierra m'avait requinqué ! Ou seraient-ce les douze litres de maté ?


En bonus rien que pour vous, la citroën C3 Mammuth, édition limitée, avec son petit coinceur accroché au rétro. En cas d'urgence, brisez la glace.

Plus de photos et du texte pour ceux qui lisent l'espagnol :

http://duralavidadelescalador.blogspot.com/